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Le Clan des Nocturnes, Tome 5 : Noah, Jacquelyn Frank


QUEL LIVRE ?

Depuis des siècles, Noah protège les siens de tous leurs ennemis et rien ne pourrait venir à bout de cette force de la nature. Sauf peut-être cette inconnue qui hante ses rêves chaque nuit.


Douloureusement réelle et désespérément hors de sa portée, Kestra est l’incarnation de tous ses fantasmes. Consumé par le désir, le roi démon va faire un choix qui pourrait s’avérer fatal : entraîner la jeune femme dans un monde dont elle n’aurait jamais soupçonné l’existence, la plongeant au coeur du chaos qui menace son peuple.

CE QUE J'EN AI PENSÉ :

Totalement fan.

J'ai eu de la nouveauté, de la passion, d'autres méchants, bref, je suis satisfaite !

Kestra est une humaine, un peu mercenaire sur les bords, petit caractère et casse-cou. Je l'ai tout de suite appréciée !

Et oui, vous l'avez deviné, c'est la compagne de notre grand roi démon ! Alors, Noah, je ne l'avais pas imaginé comme ça, pas aussi grande âme. Il est vraiment sensible et attaché aux valeurs familiales et au bien-être de son peuple.

Ils vont très bien ensemble, y a eu beaucoup de passions et de frictions, j'ai beaucoup aimé l'alchimie dégagée.


Côté méchant, enfin, on fait une pause par rapport à Ruth. On a affaire dans ce tome à une bande de vampires rebelles. Rapellez-vous, Damien nous avait révélé que les vampires pouvaient boire le sang d'autres Nocturnes pour s'approprier leurs pouvoirs ! Bien évidemment, il y a eu des débordements et plusieurs personnes ont été attaquées. Les vampires et les nocturnes en général doivent mettre en place un système plus efficace pour se protéger.


Le petit plus que j'ai aimé ? Le développement du pouvoir de Leah et le débordement de Noah qui en a suivi ! J'ai aussi beaucoup aimé avoir des aparté sur Sarah/Ariel dans le conte. Ca a pas mal enrichi le tome, et c'était plutôt touchant, quand on fini par se rendre compte que ce sont les parents de Noah, et qu'il partage leur histoire et leur amour au fil des siècles. Ca a fait un joli pareil avec ses propres difficultés avec Kes.


POUR VOUS ALLÉCHER : « L’instant d’après, elle se retrouva dans les bras de l’exécuteur, le cœur prêt à bondir hors de sa poitrine. Elle était effrayée, en partie à cause de sa chute, mais aussi parce qu’elle avait rougi d’excitation quand il avait posé sur elle ses yeux froids, où se lisait toute son envie d’elle. Elle éprouva une sensation incroyable en découvrant qu’elle était l’objet ultime du désir de l’homme le plus craint et le plus puissant de leur monde. Elle était née princesse, sans rien faire pour mériter ses privilèges. Mais lui, s’il était né exécuteur, avait aussi prouvé au cours des siècles que ce rôle lui revenait de plein droit, même si d’autres candidats de son acabit auraient pu revendiquer le poste.Elle se démena pour se libérer. Ariel la relâcha, la déposa au sol et la laissa s’éloigner de quelques pas.— Allons, allons, la railla-t-il, soyez belle joueuse. Vous devez respecter votre part du marché. — Je n’ai conclu aucun marché ! hurla-t-elle sur un air de défi. On m’a exposée comme une jument à saillir, sans me demander ma permission !— Je ne suis pas à la recherche d’une jument, même si l’accouplement fait partie de mes projets. Je vous veux, Sarah, vous et tout ce que vous pouvez offrir. Depuis des décennies, je sais que vous m’êtes destinée, mais je me suis contraint à vous octroyer le temps de vivre, de grandir, et de devenir ce que vous vouliez être. Je vous ai observée vous épanouir dans la beauté, devenir une personne lumineuse ; je suis émerveillé de songer que vous allez rayonner sur moi.— Non ! Je ne vous ai jamais vu !— Tout comme je ne vous ai jamais touchée, dit-il d’une voix aussi légère que des nuages dans un ciel d’été. Jusqu’à aujourd’hui. Votre père s’évertuait à vous jeter dans d’autres bras, vous soumettant à la torture, et je devais y mettre un terme. Même si je dois reconnaître que le feu que cela avivait en vous m’intriguait.Sarah porta la main à la gorge dans un geste de défense ancestral indiquant sa vulnérabilité de femme. Elle décelait la vérité dans ses paroles. Ariel s’était tenu à l’écart et l’avait laissée grandir, lui offrant une liberté que même son père lui avait refusée. Qu’avait-il ressenti, conscient depuis le début qu’elle était destinée à se retrouver dans ses bras ? Elle avait vécu dans une ignorance bienheureuse, tandis qu’Ariel savait depuis longtemps – des décennies, avait-il dit –, et il avait patienté. En l’observant de loin. Tant de jours, tant d’années passées au service rapproché du roi, à se trouver chaque jour dans les salles du Conseil, des salles qu’elle traversait. Les fêtes et les célébrations.Samhain et Beltane.Horrifiée, Sarah écarquilla les yeux, comprenant soudain les tourments qu’il avait dû endurer lors de chaque lune sacrée, contraint de faire son devoir, contraint de s’accrocher à sa santé mentale, avec la tentation à portée de souffle, la plénitude à portée de main.Son sacrifice la touchait au plus haut point. »

*****

« Elle aperçut un tempétueux regard vert et gris posé sur elle. Le souffle coupé, elle resta interloquée et ne put que cligner des yeux. Que disait-on à un homme au lit ? Certes, jusqu’à présent, ils n’avaient pas vraiment respecté les convenances. Elle l’avait déjà remercié de lui avoir sauvé la vie, non ? Consternée, elle se renfrogna, résolue à ce que ça ne se reproduise plus. Risquer sa vie était une très mauvaise habitude, avoir besoin d’un sauveur était encore pire. — Tu es réveillée depuis seulement cinq minutes, et tu as déjà trouvé une raison de froncer les sourcils ? Il ne la critiquait pas, elle voyait qu’il était réellement perplexe, ce qu’elle trouva comique. Il ne semblait pas non plus avoir un caractère particulièrement insouciant. Peut-être à cause de son apparence. Ou peut-être parce qu’ils se disputaient toujours. Mais elle ne lui avait pas laissé beaucoup l’occasion de se montrer sous son vrai jour. De toute façon, elle préférait toujours attendre le pire des gens. Ainsi, elle n’avait pas de mauvaises surprises, et n’était jamais déçue par personne. Même si elle devait admettre que cet homme était jusqu’à présent plein de surprises. Il était en tout cas parvenu à ce qu’elle se surprenne elle-même. Elle piqua un fard, et dut détourner le regard pour éviter qu’il ne devine ses pensées soudain lubriques. Il gloussa faiblement. — C’est déjà une nette amélioration, la taquina-t-il. Elle leva aussitôt des yeux incendiaires sur lui. — Vous seriez bien avisé de ne pas me faire chier dès le matin, si vous ne voulez pas que je fasse la gueule, le prévint-elle. »

APPRÉCIATION : 4/5

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