Le Clan des Nocturnes, Tome 6 : Adam, Jacquelyn Frank
QUEL LIVRE ?
Consumés par le désir dès le premier regard, Jasmine et Adam n’ont jamais succombé à la tentation, car une relation entre un vampire et un démon était alors considérée comme le pire des péchés. Mais même si Adam est mort depuis près de quatre cents ans, Jasmine n’a jamais oublié celui qui aurait pu combler ses sens de vampire désabusée. Lorsqu’une jeune orpheline décide d’enfreindre les lois mêmes de la nature et de ramener Adam du passé, Jasmine est confrontée à un épineux dilemme : écouter son coeur ou sa raison. Accepter cette deuxième chance au risque de condamner tous les Nocturnes ou la laisser passer en sachant que le bonheur ne se représentera peut-être jamais…
CE QUE J'EN AI PENSÉ :
Heureuse que la série arrive à son dénouement.
Alors, j'avais déjà un mauvais pressentiment en lisant le résumé, ce que je ne fais jamais d'habitude pour les séries que je connais.
Là, je vois le mot fatidique : orpheline et je me dis oups, ça ne présage rien de bon. Leah va voir ses parents mourir ? Soit, mais moi, j'adore les happy end, quand tout le monde reste vivant ! Reste à savoir si Madame Frank aime faire mourir définitivement ses personnages ou pas !
Du coup, petite tristesse au début du tome, mais on s'y attend. Leah ne peut évidemment pas sauver ses parents, cela interférait trop. Par contre, elle peut ramener Adam. Mais qui est donc cet Adam ? Ce n'est autre que le précédent exécuteur. Et bim, ça matche avec Jasmine. J'ai aimé leur couple, il était frais, bien sympathique. J'ai découvert une toute autre Jasmine, je ne l'ai pas spécialement plus aimé, mais ça allait.
Côté combat, je suis contente. On retrouve Ruth pour une dernière fois, et on aurait presque quelque chose d'épique. Nos gentils héros rencontrent peu de résistance et tout finit pour le mieux dans le meilleur des mondes !
POUR VOUS ALLÉCHER :
« Environ quatre cents ans plus tôt
— Adam !
Adam releva la tête, et écarta quelques mèches rebelles trempées de sueur. Au désespoir de son père, il avait les yeux de sa mère. Des iris d’un vert extrêmement pâle, si clair et lumineux qu’ils en étaient presque incandescents. Cette couleur semblait leur permettre de sonder encore plus facilement les secrets de l’âme. Ceux qui se trouvaient confrontés à ce regard de jade confessaient généralement toute la vérité, adoptant un comportement exemplaire ou rectifiant leurs erreurs, volontairement ou non.
Cette paire d’yeux avait contraint Asher, le père d’Adam, à déclarer sa flamme à une femme insolente, têtue, aux cheveux de corbeau, alors qu’il s’était juré de rester célibataire. Il avait à présent deux fils adultes issus de cette union, et n’avait jamais été plus heureux de sa vie.
Cette même femme, désormais plus âgée de trois siècles mais pas moins insolente ni magnifique, appelait à présent Adam depuis une tourelle du château familial. Ce dernier aperçut sa longue tresse qui pendait par-dessus son épaule sur près de deux mètres, et dont l’extrémité flottait dans la brise comme les armoiries familiales à côté desquelles elle se tenait penchée.
— Madame, lui répondit-il, sa voix sonore s’élevant jusqu’au-delà des remparts, je vous ai déjà demandé de ne pas me déranger quand je m’entraîne. »
APPRECIATION : 4/5