Créatures des Ténèbres, Tome 1 : Fruit Défendu, Jacquelyn Frank
QUEL LIVRE ?
Quand l’amour traverse les siècles… Lorsque Ram rencontre Docia, aucun doute n’est permis : le corps de la jeune femme abrite l’esprit de sa reine. Mais, alors qu’il s’efforce de la protéger, le guerrier blond commence à éprouver de profonds et dangereux sentiments pour elle. A-t-il vraiment le droit de convoiter la promise de son roi, qui est non seulement son chef mais également son meilleur ami ? Pourtant, la jeune femme est si vulnérable et si séduisante qu’elle éveille en lui une soif insatiable à laquelle il lui est défendu de céder, sous peine de mettre en péril la survie de toute son espèce.
CE QUE J'EN AI PENSÉ :
Un tome, qui même si j'ai mis du temps à le lire, a comblé mes attentes.
Déjà, j'aurais choisi un autre titre que Créatures des Ténèbres, car ce sont aussi des Nocturnes, même si l'univers diverge un peu. Dans ce premier tome, on nous replonge en Egypte Antique, et on parle plutôt des humains que des Nocturnes. Et, l'accroche sur la quatrième de couverture ainsi que le résumé ne m'ont pas convaincu. Toutefois, la première série était pas mal et on se lance ! J'ai aimé qu'on nous introduise tout doucement dans cette nouvelle série, avec un prologue sur Kestra/Isabella, pour nous montrer l'arrivée de ces nouveaux Nocturnes.
Ici, Docia est une jeune femme assez banale, et elle meurt. Et oui, dans ce tome aussi, on commence avec la Mort. Mais, c'est pour revenir à la vie, avec une Egyptienne dans son corps. On découvre les Changecorps, nouveau groupe de Nocturnes issus de l'Egypte Antique. Et pleins d'évènements incongrus arrivent, et Docia doit faire face. Sa nouvelle voix intérieure est peu présente pour la soutenir.
J'ai beaucoup aimé ce concept de fusion, comme quoi la momification aurait fonctionné mais n'aurait pas eu les effets escomptés. Par contre, le concept est un peu maladroit par certains endroits, et l'auteure tourne autour du pot avec son histoire de fusion.
Sinon, Ram est sympa et sexy, tout comme l'est Vincent. Mais je n'ai pas eu le loisir de beaucoup m'attacher, étant donné que l'intrigue était plus intéressante que le couple.
Côté personnages secondaires, j'ai apprécié Jackson, quoique vraiment têtu, et lorsqu'il se s'écrase contre une voiture, on sait ce qui va se passer ! Marissa aussi est intrigante et il devient évident qu'on va la voir dans les prochains tomes !
Pour conclure, comme dirait Sherrilyn, j'attends avec impatience les prochains livres de Jacquelyn Frank !
POUR VOUS ALLÉCHER :
« Quand Docia ouvrit lentement les yeux, elle avait des poussières sous les paupières, ce qu'elle trouva aussi désagréable que d'avoir du sable dans le maillot après une longue séance de surf. Elle les cligna et tenta de se concentrer sur ce qu'elle put. Il s'avéra qu'il s'agissait d'un carreau de carrelage de style espagnol, si l'on se fiait aux tons rouges et bleus vifs. Il était drôlement ébréché. L'ensemble de la pièce était dans un état déplorable. — Vous vous fichez de moi ? Je ne suis toujours pas morte ? demanda-t-elle tout haut d'une voix rauque. Franchement, c'était tout ce qu'elle avait trouvé à dire. C'était la première chose qui lui était venue à l'esprit. Son dernier souvenir concernait sa chute vertigineuse dans les bras d'une créature qu'elle n'aurait jamais crue si vulnérable. »
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« — J'imagine, dit-elle doucement, tentant pendant un moment de sonder son propre esprit pour voir si son autre moitié s'y trouvait encore. (Si elle était là, elle n'en fit rien savoir. Mais c'était souvent le cas, après tout.) Je suppose que, vous aussi, vous êtes ligoté au-dessus du sol ? — Eh bien, je ne suis pas en train de me mettre du vernis sur les ongles des orteils, répondit-il d'un ton cinglant. — Inutile de vous énerver, lui rétorqua-t-elle sèchement. — Je suis sérieux. Ram a un faible pour la pédicure et la manucure. Il est parfois un peu trop métrosexuel pour moi. Elle se creusa la tête pour trouver quelque chose à répondre. Tout ce qu'elle finit par trouver fut : — Oh. Alors, vous n'aimez pas ça ? La manucure et la pédicure, je veux dire. Il y eut un silence. Elle se mit à glousser. — Eh bien, pourquoi me disputerais-je avec de jolies filles qui me tripotent les pieds et les mains ? demanda-t-il d'un ton résolument macho. — Oh. Je vois ce que vous voulez dire. (Il y eut un nouveau silence.) Mais ça vous plaît. « Elle se mit à ricaner, l'imaginant dans un fauteuil de pédicure en train de se faire poser du vernis sur les orteils. — Vous savez, d'où je suis, je vois très bien sous votre robe. — Eh ! Il y eut un silence suffisant, cette fois. »
APPRÉCIATION : 4/5