Les Vampires de Chicago, Tome 7 : Permis de mordre, Chloe Neill
QUEL LIVRE ?
Deux solitaires ont disparus sans laisser de traces. Moi, Merit, chargée de la protection de ma Maison, je n'en suis pas à ma première enquête. Cependant celle-ci pourrait bien s'avérer la plus dangereuse. Quelqu'un s'en prend aux vampires de Chicago, et n'importe qui pourrait être le prochain sur sa liste. Avec l'aide de mon Maître, Ethan Sullivan, c'est à une véritable course contre la montre que je vais devoir me livrer. Mais confrontée à d'anciens démons et à des alliances secrètes, je vais devoir admettre que mon ennemi est bien plus puissant que tout ce que j'ai pu imaginer.
CE QUE J'EN AI PENSÉ :
Agréable lecture, mais qui m'a laissé un peu de marbre, j'avais davantage apprécié les tomes antérieurs.
Par ailleurs, je me rappelle l'avoir lu il y a longtemps, mais ne pas avoir réussi à le finir. A l'époque, je l'avais trouvé un peu lent, surtout que j'avais enchainé plusieurs tomes de la série. Finalement, j'aurais du persévérer, cette lecture a été une redite, sauf les vingt dernières pages ....
Ici, Merit et Ethan affrontent le PG, qui est un peu la grande organisation des vampires, et qu'ils veulent quitter ! Bah oui, parce que le Presideum est hyper abusif et ne vient plus tellement en aide à la communauté vampirique. Evidemment, cela apporte son lot de souci.
En même temps, Merit officialise son entrée dans la Garde Rouge, ce qu'Ethan ne va pas garder à découvrir (moi je ne lui aurais rien dit !). Surtout que la vilaine Lacey y fourre son nez et veut obtenir les faveurs du Maitre Cadogan !
Côté meurtre, des vampires, affiliés ou non, sont assassinés...
POUR VOUS ALLÉCHER :
—Il faut qu’on trouve un surnom pour votre couple, affirmai-je en m’installant avec eux. Lucsey, peut-être? Sans ciller, Luc tourna une page de son journal. —Appelle-nous comme tu veux, Sentinelle. On a déjà un surnom pour vous. Voilà une nouvelle inquiétante. Même s’il n’existait aucun moyen d’y échapper, je n’étais pas sûre d’avoir envie que ma vie amoureuse alimente les potins de la salle des opérations. —Non. —Si si, assura Lindsey en raclant bruyamment son pot de yaourt à l’aide de sa cuillère. Vous êtes Methan. —Quoi? —Methan. Merit et Ethan. Methan. —Personne ne nous appelle comme ça. Tous les vampires présents se tournèrent vers moi avec des expressions sardoniques. Quand ils hochèrent tous la tête en même temps, je me tassai légèrement sur ma chaise. —Tout le monde vous appelle comme ça, déclara Luc à la place des autres. Enfin, on s’efforce de ne pas parler de vous en permanence. Nous avons tous mieux à faire que disséquer votre relation... — Pas moi, l’interrompit Lindsey en levant sa cuillère. —D’accord, nous avons tous mieux à faire, sauf Lindsey, et je ne prendrai pas ce commentaire comme un affront personnel.
*****
« —On est en pleine dispute. Lindsey poussa un soupir avant de déclarer : —Sans vouloir te vexer, Merit, le gros nuage chargé d'ondes négatives qui plane au-dessus de cette Maison nous l'avait déjà clairement fait comprendre. Je grimaçai. —Un gros nuage chargé d’ondes négatives ? —Il y a une puissante alchimie entre Ethan et toi, mais vous dégagez aussi énormément de magie. Quand tout va bien, c’est-à-dire quand vous le faites régulièrement, et ne me regarde pas comme ça, une atmosphère agréable et joyeuse règne dans la Maison. Quand vous êtes énervés, un gros nuage noir nous arrose d’ondes négatives qui nous mettent le moral à zéro. —Je crois que tu exagères un peu. Elle secoua la tête, sûre d’elle. —Tu dis ça parce que tu ne le sens pas. Tu baignes déjà dans l’angoisse existentielle. Le problème, c’est que tu nous éclabousses. (Elle fit semblant de frissonner.) On croirait nager dans le torrent émotionnel d’une crise d’ado. —Et tu penses vraiment que la cérémonie du PG et le risque de perdre la Maison n’ont rien à voir là-dedans ? —Seulement à hauteur de trente-cinq ou quarante pour cent, répondit Luc. Tout le reste, c’est vous. Le fait qu’ils me jugent responsable de soixante pour cent de la morosité ambiante ne m’apparaissait pas vraiment comme une marque de confiance. Cela étant... »
APPRÉCIATION : 3/5