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Les Chroniques Lunaires, Tome 4 : Winter, Marissa Meyer


QUEL LIVRE ?

On dit que Winter est encore plus belle que la reine Levana...

La princesse déteste sa belle-mère, qui désapprouve ses sentiments pour Jacin, le séduisant garde du palais. Mais Winter n'est pas aussi faible que Levana le croit. Avec l'aide de Cinder et de ses alliés, elle aurait même le pouvoir de lancer une révolution et de gagner cette guerre qui dure depuis trop longtemps.

Cinder, Scarlet, Cress et Winter réussiront-elles à battre Levana ? Le conte aura-t-il une fin heureuse ?

CE QUE J'EN AI PENSÉ :

Ce livre. Ces livres.

C'est le genre de livres qu'on veut à tout prix avaler le plus vite possible, à tout vitesse, tout, chaque détail est fantastique et parfaitement maitrisé mais en même temps, on aimerait que cette fabuleuse histoire, je dirais même que ce fantastique voyage ne se finisse jamais.


Dans ce tome précisément, on se focalise sur Winter et on en découvre un peu plus sur elle. Winter, que je trouvais complètement timbrée, est atteinte du mal lunaire. Elle est pleine de gentillesse, et parfois possède des éclairs de lucidité qui nous dévoilent une belle jeune personne. Au début on suit la princesse et son garde Jacyn, vous vous en rappelez sûrement. Ils essayent de vivre leur vie au palais (j'ai l'impression d'avoir lu les premiers chapitres dans une autre vie, tellement il s'est passé de retournements de situations dans ce tome!) et essayent d'échapper au courroux de Levana. La Reine, est elle aussi complètement atteinte, mais par la jalousie et fait preuve d'une attention toute nocive à l'égard de Winter. Levana se sent aussi totalement menacée par les rumeurs concernant le retour de la princesse Sélène, du coup, de mauvais jours se profilent pour Winter et son garde.


En effet, le Capitaine, le fameux Capitaine Thorne et son équipage sont en route pour la Lune, dans le but de libérer Scarlett (Loup devient inconsolable...) et dans le but de renverser la méchante reine. Levana, je le rappelle ne va pas tarder à être couronnée Impératrice de la Communauté Orientale terrienne, en épousant l'Empereur Kaito.

Pour renverser Levana, Cinder compte lever une armée, et pas n'importe laquelle : le peuple lunaire opprimé depuis des années. Elle veut rallier son peuple en donnant une image de reine libératrice et bienveillante. Tout le topo quoi : peuple libre, échanges avec la Terre, plus de famine et de dur labeur ... Enfin, c'est un peu naît mais ça fonctionne !


Sur la Lune, ils vont être hébergés pas la mère de Loup. Et, Cinder se rend compte de la misère qui guette son peuple, de l'oppression incessante. Ils arrivent à monter une révolte sous ce dôme et on continue ainsi avec les révoltes, les répressions qui montent, les vagues d'espoir, les combats, les séparations et les retrouvailles.

Enfin, tout ça fait un tome haletant, un petit pavé de presque mille pages absolument passionnant, du tout début à la dernière page. Je dois même avouer que c'est mon tome préféré ! J'ai aussi aimé les petites allusions, qui nous rappellent les contes originaux, parfois légères, comme les sept morts ou plus flagrantes, comme la cuve d'animation où on garde Winter.

Au final, (enfin pendant les dernières deux cent pages), il se passe encore plus de choses. Je peux juste dire qu'on réussi à infiltrer le palais, avec pertes et fracas, mais : Ils vécurent heureux jusqu'à la fin des jours.

POUR VOUS ALLÉCHER :

« — Je savais qu’elle était couturière, dit-il, mais comment se fait-il que vous ne m’ayez jamais montré cette fameuse couverture ?

— J’avais honte de t’en parler.Il se mit à rire, mais le son se figea sur ses lèvres quand il s’aperçut que Winter ne partageait pas son hilarité.

— Sérieusement ?

Winter haussa les épaules, avant de lui adresser un sourire malicieux.

— C’est un peu ridicule, non ? Cette manière de m’accrocher à une vieille couverture de bébé. (Elle inspira profondément.) C’est pourtant d’elle que je tiens mon prénom. Ma mère y avait brodé une scène de l’hiver terrien, avec de la neige, des arbres sans feuilles et une paire de moufles rouges. Ce sont des sortes de gants sans doigts.Jacin secoua la tête.

— Trop honte pour m’en parler… C’est la chose la plus bête que j’ai jamais entendue.

— Très bien. Je te la montrerai, si tu tiens tellement à la voir.

— Bien sûr que j’y tiens !

Il était le premier surpris par la virulence de sa réaction. Winter et lui partageaient tout depuis l’enfance. Il ne lui était jamais venu à l’esprit qu’elle puisse lui cacher quelque chose, surtout pas un cadeau de sa mère, morte en lui donnant la vie. »

*****

« Loup recula pour lui prendre le visage dans ses énormes mains, sans cesser de sourire.

— À Rieux, dans l’auberge, quand tous ces hommes se moquaient de Cinder au bal. Tu les as traités de gros dégueulasses et tu es montée sur le bar pour prendre sa défense, alors que c’était une Lunaire ; c’est à ce moment-là que je suis tombé amoureux de toi.

Elle sentit ses joues s’empourprer.

— Pourquoi est-ce que tu me dis… ?

— Aucun Lunaire ne pourrait savoir ça, expliqua-t-il. (Son sourire se fit malicieux.) Donc ça ne peut pas être de la magie lunaire.

Ses lèvres s’entrouvrirent, et un nouveau sanglot se transforma en rire.

— C’est vrai, reconnut-elle.

Elle se remémora cette époque où elle ignorait tout des soldats mutants et des princesses lunaires disparues.

— Quand tu t’es pointé à la ferme et que j’ai cru que j’allais devoir te tirer dessus, tu m’as conseillé de viser le torse parce que la cible était plus grosse, alors j’ai ri et je t’ai répondu que ta tête me paraissait bien assez grosse comme ça. (Elle passa la main sous sa chemise.) C’est à ce moment-là que je…

Il l’embrassa de nouveau, et leurs deux corps fusionnèrent.

Un sifflement aigu couvrit le fracas des cailloux et la fit sursauter. Dressant la tête, Scarlet vit Cinder et Thorne – c’était lui qui avait sifflé – en compagnie d’une fille à la peau sombre et aux cheveux bleus qui les observait d’un air rêveur.

Ce fut une vision si heureuse que Scarlet se remit à pleurer. Elle se détacha des bras de Loup pour se relever malgré ses jambes flageolantes. Loup l’imita et la soutint, un bras autour de ses épaules.

— Je n’en reviens pas. Vous êtes là. Sur la Lune. »


APPRÉCIATION : 5/5

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