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La Meute du Phénix, Tome 4 : Marcus Fuller, Suzanne Wright



QUEL LIVRE ?


L’attirance que Roni Axton ressent pour Marcus Fuller est intoxicante. Et ce dernier est bien décidé à la séduire. Mais la louve, indépendante et dangereuse, n’a pas l’intention de se soumettre si facilement. Lorsque l’attaque d’une bande de chacals fournit à Marcus l’occasion de se rapprocher d’elle, il pense remporter la partie. C’était sans compter sur l’intensité du lien qui les unit. Car Marcus va découvrir que s’il revendique Roni, il ne pourra plus jamais se passer d’elle...






CE QUE J'EN AI PENSÉ :

Dans ce tome-ci, pas de réelle surprise. On retrouve notre Meute du Phénix et la Meute du Mercure qui doivent s’entraider pour faire face à un ennemi commun. Shaya et le fils des Alphas du Phénix entre autres ont été attaqué lors d’un accident de voiture prémédité. Des chacals sans pitié et sanguinaires sont à l’origine des attaques qui s’ensuivent. Les méchants sont intéressants dans ce tome, même si au final, on n’apprend pas grand-chose sur eux. On sait qu’ils sont pervers et aiment enlever d’autres métamorphes pour les torturer.

Dans le genre, les Anita Blake font beaucoup plus froid dans le dos dès lors qu’il s’agit de torture.

Côté couple, on a Roni et Marcus. Mais rien d’extraordinaire. L’un se fait passer pour un dragueur invétéré tandis que l’autre pour une asociale avec un vilain caractère. Ils découvrent qu’ils sont âmes sœurs, merci Captain Obvious. Amusant comme couple, mais ils ne m’ont pas fait vibrer.


POUR VOUS ALLÉCHER :


« — Allez, Roni. Tu dois bien reconnaître que tu ne fonctionnes pas très bien en équipe.

— Qu’est-ce que tu vas chercher là ? protesta la jeune femme dont les yeux de loup apparurent brièvement, sa louve ne supportant pas mieux qu’elle ce genre d’ineptie.

— Tu es extrêmement loyale mais tu acceptes mal de diriger ou d’être dirigée. Tu agis toujours à ta guise et tu écartes tout ce qui pourrait t’en empêcher. C’est ce qui fait de toi un excellent lieutenant : tu ne m’obéis pas aveuglément, tu ne te laisses pas manipuler. Mais tu es exécrable avec les autres.

» Il ne faut jamais prendre une chasse à l’homme à la légère. La traque, la poursuite, la capture nécessitent une grande habileté, et beaucoup de patience et de persévérance. C’est d’abord et avant tout un travail d’équipe. Il faut pouvoir se fier les uns aux autres. Nos ressources sont limitées et on sera obligés de se séparer. Les fois où tu as fait équipe avec Bracken, tu l’as laissé en plan.

— Il est trop lent. Tu n’as qu’à me mettre avec un meilleur partenaire et tout ira bien.

— Tu pourrais bosser avec Marcus, proposa Taryn, attirant tous les regards avec sa suggestion.

— Quoi ? s’enquit Roni, persuadée d’avoir mal entendu.

— Tu bosserais mieux avec ton égal, expliqua Taryn en haussant les épaules de manière désinvolte… un peu trop peut-être même. Ça ne se passe pas bien quand tu bosses avec ton supérieur hiérarchique. Mais tu n’aurais pas ce problème avec Marcus.

Taryn jeta un coup d’œil vers le lieutenant qui gardait une main sur l’épaule de Roni dans un geste très possessif. La louve de la jeune femme ne protestait pas, ce qui en disait long sur sa sérénité en sa présence.

— Pas question qu’elle bosse avec ce gigolo ! éructa Nick. »

*****

« Il commençait à comprendre ce que lui avait expliqué Shaya, à savoir que Roni avait une belle profondeur d’âme qu’elle exprimait en toute simplicité, par exemple en allant chercher des gâteaux pour sa copine, en accordant toute son attention à Kye ou en partageant un dessert avec lui, Marcus. Tous ces gestes pouvaient paraître anodins à qui ne connaissait pas Roni. Mais elle avait tellement de mal à verbaliser ses sentiments que ces marques d’attention prenaient d’autant plus d’importance.

Ses petites manies la rendaient aussi très attachante : ses sucettes, les faits incongrus qu’elle s’amusait à débiter, ses tee-shirts aux messages antisociaux… Un autre mec n’aurait pas nécessairement partagé son avis, il en était conscient. Il n’avait jamais connu de fille aussi peu souriante. Il ne pouvait donc pas s’empêcher d’éprouver un intense sentiment de satisfaction quand elle lui adressait un de ses rares sourires.

Elle le distrayait énormément, surtout quand d’aucuns se mettaient en tête de la faire réagir sans jamais y parvenir. Elle n’attachait pas suffisamment d’importance à l’opinion des autres pour se laisser entraîner dans un conflit. Elle se désintéressait donc facilement et n’hésitait pas à leur dire de se barrer ou alors elle les barbait avec des informations parfaitement inutiles et ils finissaient par se taire. Et quand elle prenait part à un conflit, elle était tellement féroce qu’il en bandait. »

APPRÉCIATION : 3/5

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