Si j’étais une duchesse, tome 1 : Noblesse, devoir et autres balivernes…, Megan Frampton
QUEL LIVRE ?
Un poste de préceptrice chez un duc ? Voilà une offre que Lily ne peut pas laisser passer, si elle veut asseoir la réputation de son agence de placement. Certes, elle n’a aucune candidate à lui envoyer, mais hors de question de renoncer pour si peu : elle ira elle-même se présenter à l’entretien, quitte à s’inventer des références. Seulement, Lily ne s’attendait pas à une demeure aussi grandiose, ni à un duc si… impressionnant. Et, alors qu’elle se tient sous le regard scrutateur de cet homme qui pourrait anéantir d’un mot l’avenir de son agence, son mensonge lui paraît soudain beaucoup moins opportun. Sauf qu’il est maintenant trop tard pour reculer…
CE QUE J'EN AI PENSE :
Le roman se veut frais et drôle.
J’en ai apprécié les réparties. Pour autant, j’ai trouvé que l’écriture était étrange. Je m’explique, je ne sais pas si c’était voulu, mais j’ai trouvé que les choses se passaient trop vite, sans vraiment entrer en profondeur. Autant au niveau des descriptions que des sentiments. Par exemple, à la première rencontre entre le Duc et la Préceptrice : le duc la voit et déjà, il a envie d’elle. Il change de débauché insouciant à homme d’honneur qui veut fonder une famille.
C’est un peu étrange. Idem, Lily trouve le duc charmant mais elle doit penser à l’avenir de son agence de placement. Enfin, dès qu’elle le voit, j’ai l’impression qu’elle a craquer et se jeter sur lui.
Donc, oui, j’ai apprécié ma lecture, mais avec le recul, je trouve qu’elle était décousue et que l’écriture était parfois superficielle.
POUR VOUS ALLECHER :
« Il s’efforça de chasser cette impression d’urgence et s’aperçut que la fillette le jaugeait en retour, comme si elle le soupçonnait du pire et le croyait capable de récidiver en sa présence.
Mais c’était peut-être seulement sa culpabilité qui parlait. Parfois, les chats portaient ce même regard sur lui. Mais…
— Dosett, avez-vous dit ? demanda-t-il sans quitter la gamine des yeux.
— Dosett, Votre Altesse, répéta Thompson. Sa mère… Eh bien, sa mère…
Il n’acheva pas sa phrase, conscient que la fillette était là. Muette. Immobile. Perturbante.
Fiona Dosett. Marcus l’avait presque oubliée. Elle était tombée enceinte lors de leur liaison, et il lui avait octroyé une rente annuelle, pour elle et son rejeton dont il ignorait le sexe. D’ailleurs, il n’avait pas voulu savoir.
Soudain, tandis qu’il regardait la petite fille impassible devant lui, tout cela lui parut terriblement injuste. »
APPRÉCIATION : 3/5