Kayla Marchal, Tome 1 : L’Exil, Estelle Vagner
QUEL LIVRE ?
Ironique destin que d’être née morphe… sans forme animale. Source de honte pour sa famille, Kayla Marchal, petite fille de l’alpha, est également considérée comme le maillon faible de la meute de la Vallée Noire. Aussi en est-elle chassée, elle qui n’a jamais mis un pied hors du territoire.Alors qu'elle commence à goûter à la liberté et à s'intégrer au sein d'un autre clan, les vrais problèmes commencent. Mais déjà trahie une fois par sa meute d’origine, à qui pourrait-elle se fier ? À Ian, le loup aussi beau qu'insupportable ? À Max, le renard au passé mystérieux ? Ou à Jeremiah, l'irrésistible humain ?Et ce fichu karma qui la prive de forme animale continue à se moquer d’elle, car tout le monde autour d’elle semble, porter un masque… Inaptitude du passé et problèmes du présent vont venir, main dans la main, perturber la jeune morphe, avec des liens qu’elle était loin de pouvoir soupçonner.
CE QUE J'EN AI PENSÉ :
Au moins le titre et les premières pages sont explicites. Kayla est chassée de sa meute. J’ai très vite terminé cette lecture, plus par curiosité que par une addiction dévorante. Je n’ai pas spécialement accroché avec Kayla ni avec les autres personnages. C’est une histoire de morphes et d’Originels. Les Originels auraient tué beaucoup de morphes lors de la Grande chasse, mais c’est prédateurs sont peu nombreux aujourd’hui, et se cachent.
Ce qui m’a plu sont les passages où Kayla rève de la Déesse, elle en est sûrement la réincarnation. Mais les passages sont parfois un peu flous, on confond les personnages dans ces visions. Kayla est bannie de sa meute, et tombe sur des morphes bienveillants et accueillants (un peu trop à mon goût). Idem, les garçons commencent à lui tourner autour. Tout part en vrille quand elle se fait attaquer, de mystérieux assaillants en ont après elle. Elle décide de retourner dans sa meute. Je ne vous spoile pas plus.
En bref, une base intéressante, mais mal exploitée à mon goût : je n’ai pas accroché avec les personnages malheureusement.
POUR VOUS ALLÉCHER :
L'édifice, imposant malgré sa situation reculée, est composé de trois ailes. La principale, qui est au centre, est parée d'une gigantesque porte de bois renforcée par des traverses métalliques. Des goujons, à l'ancienne, maintiennent le tout en un bloc harmonieux, me défiant de préférer le bois au fer, ou le fer au bois. Les deux autres ailes, qui se font face et encadrent la cour où ma Jeep paraît ridicule, sont percées de nombreuses fenêtres dont l'accès semble protégé par les sculptures qui dardent sur moi un oeil méfiant. Les bâtiments s'élèvent sur deux étages, ce qui en fait un petit château, mais qui suffit amplement pour m'impressionner malgré l'obscurité. Ma maison, enfin... celle de Grand-père, est minuscule à côté. Une cabane de jardin. Voire une niche.
Bon sang, j'ai grandi dans une niche...
Ian me regarde, un petit sourire aux lèvres.
— Ah, au moins un truc qui te cloue le bec !
APPRÉCIATION : 3/5