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Les Couturières, Tome 3 : La Vénus de Velours, Loretta Chase


QUEL LIVRE ?

Simon Blair, marquis de Lisburne, est d'emblée séduit par Léonie Noirot. Pragmatique et ambitieuse, cette rousse pulpeuse dirige la célèbre Maison Noirot, un atelier de couture qui a le vent en poupe à Londres. Léonie soutient que la mode peut rendre belles toutes les femmes, même les plus communes. Par exemple lady Gladys, la cousine de Simon, sera bientôt la reine de la saison, promet-elle. Amusé, Simon lui prédit un échec cinglant et lui lance un pari. Si elle réussit, il lui offre un tableau de Botticelli, si elle échoue, elle lui devra deux semaines de plaisir. Chacun est bien décidé à donner à l'autre une bonne leçon, mais l'enjeu n'est-il pas trop élevé quand on mise son cœur ?


CE QUE J'EN AI PENSÉ :

J’entame avec grande envie ce troisième tome, comme les deux précédents m’avaient beaucoup plu !

Après les deux premières sœurs, nous retrouvons Léonie, la benjamine de la fratrie. Elle, c’est plutôt la bosse des maths.

Pour autant, elle affectionne beaucoup son métier de couturière, et la satisfaction de ses clientes lui tient à cœur. C’est pour ça qu’elle n’hésitera pas à relever le défi que représente Gladys Fairfax.

En parlant de défi, c’en est réellement un, et Lisburne se prête au jeu. Il veut à tout prix posséder Léonie.


L’intrigue se complique un peu. Le ‘protégé’ de Lord Lisburne est probablement victime d’un coup monté, et Lisburne et Léonie vont enquêter car la réputation de la Maison Noirot est en jeu. L’argent et la mode avant tout ! Ce qui ne amène à laisser le défi en arrière-plan et à approfondir la confiance et l’attachement entre nos deux protagonistes.


L’histoire est plaisante, mais j’ai moins été emballée dans ce tome-ci. J’ai bien mis deux semaines pour lire ce tome car le couple ne m’a pas spécialement plu. J’ai déjà aimé les apparitions de Gladys car Léonie m’a semblé plus fade que ses sœurs ainées.

POUR VOUS ALLÉCHER :

« Il l’étudia un instant.

— Je suis l’une des propriétaires de la boutique, lui apprit-elle.

Il releva les yeux et croisa son regard.

— Ce n’est pas vous qui êtes mariée à mon cousin Longmore ?

Elle n’aurait pas dû être surprise qu’il soit parent de son récent beau-frère. Après tout, la haute société était une grande famille et celle des Fairfax, à laquelle appartenait le comte de Longmore, était pourvue d’une vaste branche principale que prolongeaient encore de multiples rameaux latéraux.

— Non, il s’agit de ma sœur Sophia, répondit-elle. Elle est facilement reconnaissable : c’est la blonde du lot.

Elle savait que c’était par la couleur de leur chevelure que le beau monde distinguait les Trois Sœurs – ou les Trois Sorcières ou les Trois Poules françaises, selon les appellations – à la tête de la maison Noirot.

— En effet. Et l’une d’entre vous est mariée au duc de Clevedon.

— C’est ma sœur Marcelline, la brune.

— Vos parents ont été bien aimables de vous différencier ainsi, dit-il. Et vous l’êtes vous-même de me fournir toutes ces explications. »

APPRÉCIATION : 2,5/5

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